En juillet 1927, Colette quitte Paris pour Saint-Tropez le temps d’un été. Tout en relisant les lettres de sa mère Sido dont elle extrait « quelques joyaux », elle s’émerveille de la végétation méditerranéenne luxuriante et repense avec mélancolie à sa vie passée. C’est le temps de la réflexion, mais aussi celui des amitiés estivales et de la dernière exaltation amoureuse. Mi-songe mi-récit, La Naissance du jour (1928) célèbre la métamorphose de l’écrivain Colette qui renonce à l’amour pour embrasser le monde et naviguer en eaux profondes, au plus près d’elle-même.